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FECAFOOT

Lettre de soutien à Roger Milla

   Cher Roger,
   Je me présente humblement - en espérant que vous allez promptement vous rappeler de moi. Précision préalable toutefois : soyez plutôt rassuré, Excellence, que je ne ferais jamais le présent exercice, ni de pareille révérence pour celui-là qui, en date, croit devoir vous dénigrer officiellement, urbi et orbi, sous des oripeaux dissimulés et trouvés de… « démocratie corporatiste ».
   Président par effraction, certes, chargé du « plan incliné » qu'est la seule gestion… lucrative des deniers du football! Alors même qu'il n'a jamais eu, lui, ni à gratter la pelouse veloutée de ses crampons, ni à mouiller quelque maillot de « onze entrant », et ce, pour le plaisir personnel de nous autres qui peuplons les gradins, le délire général de tant d'innombrables millions de téléspectateurs, citoyens de ce Monde, rivés sur vos fulgurants déhanchements, en stade, balle au pied, la vibrance apothéotique des fonds de filets adverses :
   Ma toute première « poignée de main » avec vous - j'en garde assurément l'un de mes meilleurs souvenirs - remonte à certain mois de mai 1982.
   C'était à Bochum (Rfa). Alors que j'étais étudiant à Dortmund - ville de Rhénanie du nord - Westphalie, située à quelque 20 km du lieu dudit match amical. En compagnie d'autres étudiants africains, j'avais effectivement pris le train pour assister, de visu, en direct (et avec le privilège personnel et si exceptionnel du banc même desdits Lions indomptables de l'époque, Nkono, Tokoto, Bell, etc., cuvée de Jean Vincent), à l'un des matches préparatoires de l'équipe nationale du Cameroun, programmés en Allemagne fédérale. En cette veille de la toute première participation des « épigones du Ministre Tonye Mbock (1972) » à la mémorable Coupe du Monde, España 82.
   Edition qui, en passant, restera marquée par votre glorieux et tout premier « but » de coupe du monde, au cours du tout premier match, contre le Pérou, perfidement refusé...
   Trente (30) années après, ce mois de mai 2012, les abonnés réguliers des joutes politiques camerounaises, davantage habitués aux fulgurants brulots, incisifs et sulfureux du signataire : les sorties de Daniel Boo, seront certainement, j'allais dire, effectivement étonnés de la présente 'incursion' du président des fourmis, dans les polémiques sportives. (Eux qui, au demeurant, témoigneraient que nous foutons plutôt rarement le nez en ces cuisines, sulfureuses à souhait, de certaine… Fécafootaise) !
   Un peu pour affirmer le sens, en confirmant la rage qui est nôtre, face à certaines décisions du siège de Tsinga, parmi lesquelles, les toutes dernières, issues de la plus récente assemblée générale de ladite Fécafootaise, ayant directement, à tort, voire, tout aussi frontalement, affecté l'intangible 'Icône du football camerounais' en la personne de notre Roger national. Permettez, à ce propos, que je m'insurge, autrement dit, contre la malfaisante prise en otage, systématique et avérée, du football camerounais par la bien connue « clique à Iya ».
     - Qui êtes-vous, vraiment, cher Iya, pour nous imposer un tel rythme depuis des si longues et ennuyeuses années?
     - Qu'avez-vous déjà offert d'aussi consistant, cher Mohammed, à ce football, pour vous attaquer si effrontément, une, puis, deux fois, aux Icônes établies et intangibles du plaisir, balle au pied, de nos stades, sporadiquement bondés du seul fait de leur présence en ces lieux, du jeune Samuel Eto'o à son ainé, Roger Milla ?
   Il y a quelques mois, vous suspendiez Eto'o ! Unilatéralement ! Alors même qu'à bien y regarder, c'est plutôt vous qui veniez d'être sans bavure pris en flagrant délit de détournement des primes imparties aux joueurs !
   En retirant, quelque mois plus tard, la présidence d'honneur de l'instance faitière du football local à Milla, vous venez, à mon sens, de plonger imprudemment dans les flots bouillonnants de cette Sanaga, en vous enveloppant d'avance de couverture en laine ! (Aucune chance de vous en sortir) !
     - Qui êtes vous, cher Iya, pour souffler autant et si durablement le chaud puis le froid, en vous attaquant, aussi frontalement, aux fulgurants « Chevaliers du ballon rond universel », ceux - là mêmes que la Providence un beau jour a eu la main heureuse d'enraciner au Cameroun ?
   De cette « clique à Iya » -là qui, en pays normal, devrait, à proprement parler, avoir démissionné depuis fort longtemps ! Dans tous les cas, depuis au moins la débâcle sud-africaine des Lions, il y a de cela deux ans, ce mois de juin 2010.
   Elle qui, sans coup férir, vient enfin de franchir le Rubicond en osant toucher - mais, quel toupet ! - à notre Roger national du football. Ambassadeur itinérant. Autrement dit et à mots couverts, le vrai Ministre ad vitam aeternam de notre football ! Président d'honneur à vie - qui dit mieux ? - du football en ce Triangle camerounais. (Rien à voir au demeurant avec les décrets de 13 heures et autres « avantages de toute nature » précisés en article 2).
   Oser toucher, Sieur Iya, à la mascotte éternelle du football camerounais ? Mais vraiment, une fois de plus, quel toupet !
   Bien chanceux, cet Iya qui, apparemment, n'a effectivement affaire qu'à un « peuple des crevettes ». Peuple avéré apathique, que n'importe qui peut, à sa guise, « disposer en tas », y compris certain Iya ! Véritable fiel actuel du football camerounais qui, tranquillement, s'attaque à notre… miel national dénommé… Milla ou Eto'o!
   Et ce, sans qu'aucun petit doigt ne se lève en date pour lui dire simplement que… « cela ne se peut pas ! (Il faut emprunter la dizaine !) ».    Chanceux résolument, cet Iya, qui profite largement de l'apathie précitée, personne ne songeant à descendre dans la rue pour lui dire fermement qu'« il a ezzazéré » ! Et ce, pour qu'on en découse, une fois pour toutes, avec les connexions mafieuses-là, liaisons coquines avec l'extérieur qui, visiblement, constituent ses véritables ressorts. Jusqu'à loger son « seul et vrai bonheur » de l'Hymne, mécaniquement chanté avec le reste des citoyen(ne)s, tandis qu'il loge durablement son pays dans les jupons bien connus de… Blatter et autre Issa de la Caf.
   L'essentiel résidant en certain faramineux « net à percevoir », sonnant et trébuchant, qui, régulièrement, échoue dans ses comptes personnels ainsi que les rares poches de ses acolytes infatués, issus des quatre coins du territoire...
   Cela étant, de la barre, la plus haute en date, remontant aux quarts de finale du Mondiale « Italia 90 » - signés du tandem « Albert Etotoke Epoune - Valeri Nepomniachi » - à la débâcle sud-africaine de 2010 - signée « Le Guen-Iya-Zoa » - cela aura fait en tout vingt (20) ans. En plus du passage, à ce fauteuil, de plusieurs autres présidents, Maha, Owona et autres Mvé ! Le Guen et Zoa de 2010 ont d'emblée tiré les conséquences de la déculottée précitée pour libérer le plancher. (Que fait encore Iya-là en cette fécafootaise) ?
     - Et à quel titre pourriez-vous en date, cher Iya, toucher à notre Milla national ?
   Ce faisant, vous veniez résolument de vous emmêler très lamentablement les pédales. Et d'ouvrir tranquillement vos propres dossier et procès.
   En « touchant ainsi à Roger », vous vous attaquez à celui - là sans qui le football camerounais, africain et mondial - cf. Coca Cola - serait véritablement sans sel ni saveur ! Lui qui, par ses exploits, signés et homologués, continuera, jusqu'à la fin des temps, à faire rêver, contribuer à l'instar de Pelé, à l'épanouissement de tant de citoyen(ne)s comblés de la planète terrestre...
   Et la froideur, avec laquelle, votre clique et vous, Sieur Iya, gérez, depuis des lustres, les dividendes issues du physique et des privations, des jambes sur crampons et de l'astreinte laborieuse, conjuguée au génie naturel, de tant de centaines de jeunes Camerounais, ne peut plus continuer aussi indéfiniment ! Soyez pour de bon et cette fois rassuré : chaque chose a sa fin.
   Vous êtes en date rendu au terme tant attendu de votre cavale - de votre parcours si oblique.
   Votre gestion a plutôt fait son temps. Rassurez-vous donc que le saumâtre cauchemar sera bientôt oubliée ! Au même titre (et même pis encore) que certains autres tels… Michel Zoa.
     - Mais, pardi ! Que faites-vous encore-là, cher Iya, depuis juin 2010, à la tête de ladite Fécafoot, alors même que depuis deux (2) ans en Afrique du sud, il est patent de redire que, Michel Zoa et vous, avez lamentablement échoué ?
   Cher Roger,
   Permettez enfin que je récapitule, ma colère à ce niveau vidée, en concluant que je suis parfaitement d'accord avec vous lorsque, primo : vous estimez qu' « avec Iya Mohammed, le football camerounais est arrivé tout au fond de la gigantesque citerne, à l'instar de Joseph, vendu par ses frères. Qu'il convient en date et d'urgence, de le sauver, sans plus tarder ».
   Je suis d'accord avec vous, lorsque, secundo : vous estimez qu'il est temps de camerouniser l'encadrement technique de nos Lions indomptables, en proposant sur ces entrefaites une certaine short list.
   Et si c'est pour ces deux raisons-là que la « clique à Iya » franchit le Rubicond en trouvant motif gravissime pour vous retirer la Couronne d'honneur naturelle que le Dieu Tout puissant lui-même a bien voulu vous conférer dès le sein de votre maman sur le football qui est basé au Cameroun, alors que je le répète pour la toute dernière fois à l'attention de la « clique à Iya », pour qu'elle sache qu'elle vient effectivement et lamentablement de s'emmêler les sacrées pédales !
     - Pas possible, ma foi ! En ce « pays des crevettes » - et non celui des hommes et/ou des femmes jouissant effectivement de leurs capacités naturelles de… protester. Energiquement !
     - Trop c'est trop non, Monsieur Iya ! Il est temps, me semble-t-il, que la rue gronde enfin, à son tour, à votre sujet! Que le citoyen lambda, plus de désabusé, vous dise sa colère en se prononçant là-dessus ! (Mais, c'est quoi même, M. Iya ? Sommes-nous vos épouvantails ? On est où là ? Iya ! Iya ! Yaaaaa !)…

(17 mai 2012)                           

Daniel Boo                     




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