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JUBILE DES 50 ANS DU CAMEROUN

BENOIT XVI AU PAYS DE… PAUL
« Vous déclarerez sainte la cinquantième (50ème) année […] Ce sera pour vous un Jubilé (Lév. 25 :10)3. »


14 juin 1912. Il est 22h15mn au large du Pacifique. Nuit sereine ; ciel constellé ; masquant, pour ne pas dire autrement, les tragiques instants qui s'ensuivront et qui, de mémoire, marqueront à jamais l'Histoire de la navigation maritime ! Ce fut, à l'époque, bel et bien, le plus grand navire du monde !; réputé insubmersible !; battant pavillon britannique : il s'appelait… « Titanic » !... Et il venait, sous un bruit sourd et sec, d'être percuté, de plein fouet, par un gigantesque iceberg !, monstruosité glaciale, dont la sinistre trajectoire avait, de facto, totalement échappé aux diverses vigilances... Frayeur généralisée au sein du mastodonte d'acier ! Peur panique à bord du remarquable fleuron de la Couronne d'Angleterre qui, à l'instant même, ne comptait en son bord pas plus de vingt (20) barques de sauvetage dont la capacité totale n'excédait guère les 1200 personnes !...
Détresse au comble, en quatre heures d'affilée, à couper tous les souffles ! Puis, c'est à 2h20mn que le tout puissant steamer basculait, jetait l'éponge ; en piquant irréversiblement du nez ! Pour dire ses adieux à la surface des globes, marin et terrestre, en se logeant définitivement quelque part, end station, aux bas-fonds de l'océan ! Et ce, à l'occasion de son tout premier (et non moins) tout dernier voyage… Tandis qu'un chorus d'hommes et de femmes, les yeux rivés au ciel, entonnait désespérément ce tout dernier cantique : « Plus près de toi, mon Dieu, plus près de toi… »…Bilan de la catastrophe : 2.196 morts ; 764 survivants. Recherche ardue de l'épave1 qui ne sera retrouvée, puis, photographiée, que 73 ans après, ce 1er septembre 1985... Si d'aucuns auront vu en la dénomination même dudit bateau, la réplique avérée de certaine Tour de Babel, quelle leçon pourrions nous, à notre niveau, en retenir?... Ou plutôt, le commandant de bord de tel navire alpha est-il en réalité l'unique et exclusif responsable de la survie de tous ? Ou encore, en prenant l'hypothèse du passager lambda qui, ayant bel et bien perçu l'approche de ladite catastrophe - par pouvoir extra-sensoriel ou par simple intuition - aurait-il du tout eu tord d'en avoir averti tout aussi promptement le commandant de bord ?
Question résolument grave ! Indiquant, à tout le moins, rappelant, dans tous les cas, le degré de responsabilité imparti, individuellement, à chaque citoyen, et ce, face à l'urgence du destin commun : du sort collectif en l'Espace stratégique dénommé 'Etat'.

Question à dix maigres petits francs

Peut-être, saurait-on, à ce propos, nous démentir à Yaoundé où, sous l'ère du Renouveau, à en croire tel intello bien placé et connu, nous nous trouvons, semble-t-il, en plein… « temps des titans2 » ! Chut ! Pardi ! De quoi dresser l'oreille pour écouter attentivement, i, e comprendre exactement ce qu'il voulait bien dire, consciemment ou non ? (Ne sommes-nous pas au juste embarqués, depuis des décennies en ce Rdpc « engendré, non pas créé (sic) », réputé insubmersible !, dans quelque… Titanic ?)… Auquel cas, faut-il une fois pour toute prendre acte du fait que « la vigilance et l'intelligence et la science infuse constituent, à l'ère des grandes ambitions, l'apanage exclusif des seuls « élus » du décret ? ». (Question à dix maigres petits francs !)... Sinon, comment interpréter un tel 'ponce pilatisme gouvernant' qui, depuis octobre 2006, refuse délibérément de marquer, comme il se doit, les cinquante (50) ans de l'Etat du Cameroun (1957-2007) ? Pourquoi refuse-t-il, ce pouvoir de Yaoundé, aussi obstinément, de concéder la nécessaire « trêve », la plus appropriée possible, intervenant cycliquement, i, e indépendamment des pensées ou des adversités ou des humeurs politiques? Permettant périodiquement d'honorer tant de morts intervenues sur le champ de l'Oeuvre commune, pérenne et éternelle, qu'est la Patrie : révérer tant de martyrs du progrès et du développement, pour un dépôt cumulé et mis à notre disposition ? D'exercer, pour tout dire, notre devoir de mémoire ? De méditer profondément ? De réfléchir sereinement pour disséquer le passé et pouvoir nous projeter l'Avenir, le plus enviable possible, afin de repartir enfin d'un pas plus rassuré ?

Ponce pilatisme gouvernant

L'exceptionnelle et précieuse « Année 2007 » aura ainsi, disions-nous, littéralement été banalisée chez-nous. Tenez ! Aucune manifestation publique ! Ni pour célébrer certaine fierté nationale, relevant de la douce 'nationalité camerounaise', dûment homologuée depuis 1957 ! Ni pour saluer nos fringants attributs de la souveraineté (Hymne ; Drapeau et Devise), adoptés en grande exclusivité cet an de grâce 1957 !
Indifférence généralisée et totale, i, e la plus inexplicable qui soit, face au remarquable cap du demi-siècle d'âge, allègrement franchi par notre Etat, ce jeudi 10 mai 2007 !... Et l'Histoire, de retenir que les gardiens mêmes de ladite souveraineté, i, e les autorités de Yaoundé, ont plutôt choisi le maquis ! Et la sourde oreille ! Face à la pertinence des trompettes sonnant sur les toits de Jéricho, et ce, depuis 2001 ! Prônant, urbi et orbi, la primauté de l'Etat - sur l'unité qui, elle, n'en est au juste que la forme!... Ce pouvoir d'Etoudi - là qui, faut-il encore s'en étonner en le soulignant - ou alors, le souligner en s'en étonnant - ne croit toujours pas devoir accorder quelque importance à certaines exclusives « noces d'or » de la tendre République !
Alors : qu'une association légale, apolitique et à but non lucratif, le Gmt (Groupe Man Tata), y mette son va-tout en saisissant humblement, par lettre datée du 13 octobre 2006, à l'attention de M. le Premier Ministre (Pm), faisant des propositions tout aussi validables, relatives à la mise en place de 'Comité inter - ministériel', chargé de concevoir et de réaliser ladite célébration, la session budgétaire de l'Assemblée nationale (nov. 2006) en ayant programmé l'enveloppe appropriée, quoi de plus normal au juste ?... 11 janvier 2007. En lieu et place du Pm, réponse, en léger différé, du Minatd, trois mois plus tard, reconnaissant certes l'importance et l'envergure des manifestations ; déplorant cependant l'absence de crédits à sa disposition pour les réaliser. (Mais, les avait-il du tout revendiqués en la session précitée ?)... Puis, dès le mois suivant, véritable déferlante de… cinquantenaires (Eec ; Caf ; Ue ; Pcc ; Club de golf ; Epc ; Alucam ; Manu Dibango, etc.) sur le ciel camerounais! La vague, se poursuivant tout au long de l'année. Jusqu'en décembre! Au point d'inspirer enfin le caricaturiste de Cameroon Tribune qui, illustrant parfaitement le réel, 'craquait' ainsi : « 2007 : année des cinquantenaires » !, en alludant qu'« on attendait le Cinquantenaire et on a vu des… cinquantenaires » !... Mais alors, quelle victoire à (honteuse) gloire pour Man Tata ? Qu'aurait-on du tout à cirer des ridicules turpitudes de tel « commandant de bord » timoré, en pleins flots menaçants et qui, sans pavillon baisser, fait face au « tir groupé » des sages gens, sérieuses et ouvertes indiquant la lune, fermement et tranquillement ! Tandis que, lui, ne regarde que son doigt!?!... 19 février 2008. « Retour au filet » du Gmt pour susciter quelque « rattrapage ». Saisissant cette fois le Chef de l'Etat (Ce) lui - même!, pour qu'il veuille, personnellement, corriger une telle inacceptable erreur de l'immeuble Etoile, par l'organisation classique, même tardive comme Alucam, dudit Jubilé en 2009 ; et ce, selon le canevas réalisé en 2007 par l'Union européenne, en obéissance à la prescription de la sainte Bible - i, e de janvier à décembre - à travers les 120 manifestations menées sur toute l'étendue de l'Europe. 26 mars 2008. En lieu et place du Ce, réponse la plus insensée du Mincom, déplorant, maladroitement et sans vergogne, à son tour, l'absence de crédits à sa disposition, et ce, pour un budget 2009, non encore voté, dont il ne connaît même pas encore l'enveloppe (!). 13 juin 2008. Autre « retour au filet » du Gmt qui, cette fois, sollicite l'appui du Père fondateur de l'Etat qu'est l'Assemblée nationale (An) - issue de l'Alcam (Assemblée législative du Cameroun) - pour obtenir qu'une inscription budgétaire mette fin en 2009 à l'alibi de… l'impécuniosité publique (!). 18 août 2008. En lieu et place de l'An, étrange réaction du Minfi répondant à un courrier qui ne lui était même pas amplié, pour parler « des fortes contraintes de son cadrage budgétaire » qui ne lui permettent pas de réaliser ladite opération... Propos primesautier, en effet ! Son cadrage - là devant d'emblée être revu, pour intégrer, illico presto, la coûteuse visite, en… 2009, du Pape allemand, Benoît XVI.
Ainsi donc, tour à tour, les trois plus importantes personnalités de l'Etat du Cameroun - i, e le Pm, le Ce et enfin, le Pan - n'ont pas eu le temps de répondre directement, par un oui ou par un non, à des correspondances relatives à l'impérieuse célébration du précieux Cinquantenaire de l'Etat du Cameroun (1957 - 2007)… Enfourchant certaine ruse, tout à fait éhontée - i, e les autoroutes du Ponce pilatisme - ils auront, tour à tour, estimé qu'il leur suffit d'enfoncer la tête dans le sable, à l'instar de l'autruche - avec pour cache - sexes successifs, le Minatd, le Mincom et le Minfi - pour pouvoir 'botter en touche' la charge émotionnelle de tant de millions de Camerounaises et de Camerounais !... Bien vouloir retenir, Citoyen(ne)s - vous êtes pris à témoin - qu' « au Cameroun, d'octobre 2006 à août 2008, les trois plus importantes personnalités de l'Etat ont expressément piétiné le Jubilé de l'Etat qu'en toute humilité un citoyen lambda leur avait fait relever à temps utile »!... Mais, entre-temps, que font donc aussi, de leur côté, les intellectuels et les leaders d'opinion et les journalistes et les plus de 200 partis et/ou hommes politiques du « rio dos camaroes » ?... N'ont-ils vraiment rien, eux aussi, à dire là-dessus? Ont - ils sinon plutôt honte de se faire entendre à ce sujet, en en faisant une exclusivité du seul Gmt ? (Que n'a-t-on vraiment pas vu en ce Triangle national ??).
Bien curieux de constater qu'en ce peuple des croyants qu'est le Cameroun, gouverné en date par un chrétien catholique, ancien séminariste de son état, les notions de « sabbat » ; de « jubilé » ; etc. en soient aussi facilement galvaudées, littéralement piétinées… Difficile par ailleurs de comprendre l'inexplicable mutisme de certaine classe intellectuelle - si pourvoyeuse de leçons patriotiques dans moult et un canaux de débats radiophoniques ou télévisuels, en plus de tant de colonnes de la presse combattante ! Mais, alors, quel silence unanime de la classe politique d'ici, si prompte à critiquer les multiples travers du régime en place aussi maladroit, prévaricateur, vacancier que simplement mal inspiré…
N'y a-t-il pas lieu, Citoyen(ne)s, d'exercer proprement, chacun à son niveau de compétence, les pressions les plus franches ; i, e de déverser chacun sa pudique rage sur des décideurs aussi timorés, conduisant tel bateau vers des destinées incertaines, en leur rappelant tout simplement le caractère im - banalisable du Jubilé de l'Etat ?...
La « pause » républicaine, tant prônée par le Gmt, ne relève pas, convient-il de marteler, de certaine promotion de la paresse, à laquelle s'attachent certaines « journées fériées », intempestives à souhait, souvent décrétées chez - nous. Loin s'en faut ! Il est plutôt question de certain « cessez-le-feu », en douze mois consacrés, entre pouvoir et opposition, espace approprié d'évaluation et d'introspection ; de réflexion et de propositions. Moment de référence pour nous regarder en face, pour nous redécouvrir !: affronter le silence ; contempler le vide du Ciel, pour pouvoir renouveler la confiance en soi - même…
Prendre enfin le juste temps d'écouter, de prêter sa plus fine oreille à Allah, le Dieu miséricordieux. Revoir tranquillement et le parcours et les écueils et les succès et les déboires rencontrés, sur cette route si librement empruntée par le Triangle national depuis plus de 50 ans… Consultons, à ce propos, certain passage du Lévitique3 où Yahvé édictait ses fermes instructions à Israël, à propos de chaque « 50ème » année de l'Etat… Puis, au rebours de quoi, apprécions la déclaration de ce Septuagénaire4 en conférence de presse : « ne demandez pas de bilan à ma génération ! (sic) ». Parole de militant du statu quo ante ! Attitude du partisan invétéré de l'« après moi, que le déluge soit ! » ? Mais, quel sacrilège, Citoyen(ne)s !
Alors même que, pour toute entité cohérente, le Jubilé constitue la « pause » la plus exceptionnelle qui s'impose, indispensablement ! Pour les impératifs besoins du précieux bilan - là ! Pour la valorisation de la charge émotionnelle précitée - là. Œuvrer en l'occurrence pour l'Avenir commun de tous - en lieu et place du « présent séparé » de certains : meilleur moyen d'écarter prudemment tout sinistre relevant de quelconque… monstruosité glaciale5 !
Le vieux renard, François Mitterrand, r.i.p., ne pouvait guère, à ce titre-là, rater en 1989, pis encore, refuser de capitaliser le " Bicentenaire " de la Révolution historique de son pays (1789), pour impulser le rayonnement tous azimuts de sa française République.

Arrêt obligatoire

Pour ce qui est d'Israël, l'Histoire indique qu'ayant, 500 années durant, refusé d'appliquer la règle précitée de l'année sabbatique, le peuple de Yahvé en écopa les bien connues 70 années rudes de servitude en Egypte (!).
Quelles conséquences, pour nous (ou pour nos successeurs) ? Mais, « écoute aussi, Titanic, la frêle voix-là qui se trouve aussi en ce bateau, le tien ! » ;. Est - il du tout normal d'emballer quelque lourd fardeau à payer par les héritiers? That's the real question. En conclusion prosaïque, affirmons que :
  • S'arrêter pour fêter son Jubilé, c'est ni plus ni moins un Acte de foi en Dieu-Allah et en ce Cameroun ; et en soi - même déjà !;
  • S'arrêter pour fêter son Jubilé, c'est vénérer le travail et l'héritage et la mémoire et le fulgurant dépôt des illustres disparus ;
  • S'arrêter pour fêter son Jubilé, c'est accepter de réfléchir un bon moment avant que de continuer comme il se doit, en laissant agir le Très Haut, pour mieux nous orienter.

S'arrêter pour jubiler, le moment est bel et bien là !

Impossible, à notre sens, de l'ignorer, ou encore, de ne pas l'utiliser pour pouvoir sauter plus haut !
  • Prenons donc, chacun, pendant qu'il est encore temps, à titre collectif et/ou individuel, nos responsabilités citoyennes.
  • Sauvons sans plus tarder l'Avenir de ce pays en célébrant son Jubilé!
  • Posons aujourd'hui même, sans remettre à demain, les bases les plus élargies possibles du bonheur le plus plein de nos vénérables successeurs.
  • Façonnons le Devenir, en 2009 et en cette année du Jubilé de Saint Paul, en nous convertissant, comme l'Apôtre des Gentils sur le chemin de Damas, pour un Avenir plus radieux des héritiers de l'Etat. Nous n'avons pas d'autre choix !
Et puis, dites un peu, Citoyen(ne)s, est-ce vraiment un hasard si le Pape d'origine allemande, Benoît XVI, en ce Jubilé de Saint Paul, choisit le pays de… Paul (Biya), esquissé et tracé par son pays, l'Allemagne, pour effectuer sa toute première visite en terre africaine ?

Daniel Boo                 
Président du PDF         


  1. Contenant tel coffre-fort de bijoux évalués à quelque $300 millions.
  2. Œuvre du Minesup, Professeur Jacques Fame Ndongo.
  3. (Lévitique 25 : 10). Refuser en effet de croire que lesdites valeurs judéo-chrétiennes s'inscrivent aujourd'hui, rationnellement, dans le bon sens universel, c'est n'être pas au courant de certains faits marquants tels le mystère suivant, noté en pleine guerre froide, en observant certaine Union soviétique communiste (et non moins athée) qui, travaillant sept jours sur sept, en était cependant constamment réduite à importer du blé chaque année des Usa - là qui, elles, observaient bel et bien leur repos sabbatique !
  4. Augustin Frédéric Kodock, en propos liminaire de dédicace à l'Hôtel Franco de Yaoundé, 2004.
  5. La déchéance du Titanic rappelant magistralement l'aversion du 'Dieu décentralisant' pour tout projet de " Tour de Babel ", sur fond d'orgueil humain.



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