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Lettre Ouverte au Ministre du Commerce

HORS SUJET VOLONTAIRE

Votre Excellence,
C'est avec un réel plaisir que je me permets de vous écrire - en ma simple qualité de citoyen ordinaire, i, e consommateur quotidien, à une échelle ou à l'autre, des diverses marchandises, issues de l'offre globale, nationale et/ou internationale, du grand flux mondial, économico-commercial - pour vous faire part des deux (2) remarques ci-après:

Primo : Votre « camion - étalon » ! Perceptible, depuis des années, sur la cour, sise à l'« immeuble rose ». De sa peinture blanche qui, graduellement, s'effiloche, quasi - désespérément, sous nos yeux interloqués…
Distinctement frappé de l'enseigne bilingue de votre Département ministériel.
Véhicule à l'état neuf, on ne peut plus coûteux, certes, mais qu'on a jugé nécessaire de… gadgétiser par-ci - sans plus ! En le parquant là, en cette cour, et ce, depuis de belles lustres !...
Frappé de votre enseigne, disions-nous ! De cette inscription qui n'en fait pas moins doublon avec l'écriteau officiel, surplombant effectivement votre portail principal !
En plus de quoi, qu'un tel prototype de l'industrie occidentale advienne à faire, visiblement et sans risque de se tromper, figure de « fanion » publicitaire exclusif, ô combien original, de votre ministère, mais pardi, quelle curiosité pittoresque ! (Et puis, au juste, sous quel canon connu, de la régulation commerciale publique, précisément défendable ?).
Vous comprendrez aisément autant d'interrogations qui, de facto, n'ont eu de cesse de se bousculer, à vrai dire, dans nos modestes têtes, au sujet des tenants réels ; en l'occurrence, des aboutissants concrets, exacts et trébuchants dudit « partenariat », ayant amené, sans coup férir, ledit opérateur à sacrifier facilement, c'est-à-dire, littéralement son prototype-là, sous nos intempéries - pluies et rayons solaires de nos misérables Tropiques !
Alors même qu'au demeurant, ledit investissement aurait bel et bien mieux eu à faire ailleurs, au regard de son utilité réelle, compte tenu par ailleurs de nos immenses besoins en technologies appliquées!... Autant conclure, sans bavure (et une fois de plus), que « le Cameroun, c'est (vraiment) le Cameroun (du gâchis) ». Plus de 50 ans après ! Ce Triangle national qui, jusqu'en l'an 2011, tarde résolument à devenir… autre chose!

Secundo: Au sujet du fameux « comptoir de sucre » - autre originalité vôtre - implacablement créé en l'entrée de vos services!
Permettez-nous de récuser en doute le fait qu'il s'agisse là de quelconque mission de l'Etat, ailleurs ou ici chez-nous ! Consistant ni plus ni moins à « vendre directement à nos populations les produits de masse issus de nos diverses usines (tôles, ciment, cigarettes, savon, sucre, allumettes, etc.) ».
Hors sujet volontaire ? Apparemment et pour sûr!
Initiative oblique, en effet ! Ruse manœuvrière, osons-nous soupçonner, visant à enrichir, illicitement et tout aussi insidieusement, quelqu'un d'assez proche de vous…
Il reste cependant constant que, dans nos quartiers, les échoppes et/ou boutiques de nos marchés respectifs continuent effectivement, tout à fait effrontément, à vous tenir tête au sujet de la tarification recommandée. Les tenanciers, persistant, il va sans dire, à rendre la vie chère à leurs compatriotes, en ajoutant, de façon inexpliquée, unanimement, arbitrairement, imperturbablement et sans vergogne, les Fcfa200 (ou plus) sur chaque paquet de sucre livré.
L'adage qui, cependant, affirme ce qui suit, n'en continue pas moins à rester vrai : « rien ne peut dépasser l'Etat ! ». Postulat exact, certes, confirmé de temps à autre, fermement et sans faux fuyant!
Nous l'avons sans bavure, en ce pays, en d'autres mémorables occasions, vécu, perçu et constaté.
Tenez ! Pour illustration, le transfert laborieux à Nsam, dans un passé récent, de la gare routière de Mbalmayo, reste bien éloquent et assez frais dans nos mémoires :
Le Gouvernement avait décidé. Des transporteurs avaient protesté! Sans toutefois pouvoir tenir tête à l'implacable décision de l'autorité publique. Et la suite fut connue…

Veuillez, par conséquent, et sous ce timbre, Monsieur le Ministre, fermement élever le ton d'un cran de plus, par exercice pur et simple de vos missions régaliennes! Et, partant, l'usage, couplé et approprié, des médias disponibles et des forces du maintien de l'ordre, pour pouvoir enfin sortir vos pauvres compatriotes Camerounais(e)s des griffes de certains loups de la Cité, impitoyables prédateurs, que sont nos tenanciers d'échoppes et autres détaillants véreux.
      Salutations renouvelables, avec nos encouragements… !

Juillet 2011           

       Daniel Boo,
       Président du PDF




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