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CENTENAIRE DES MARTYRS D’AFRIQUE (1914-2014)

LE VIEUX NEGRE, LA MEDAILLE ET LA JOIE!

«Que chacun de vous utilise pour le bien-être des autres, le don particulier qu’il a reçu de Dieu (1 P. 4 : 10)»

Meva’a!, Meva’a!, Meva’a!, Meva’a! (- la joie!, la joie!, la joie!, la joie!).
Version bulu de la célèbre mélodie presbytérienne! Quel meilleur «mot de passe», permettant d’«embraser» tout de suite la 58ème Assemblée générale de l’Epc (Eglise presbytérienne camerounaise), le père fondateur de l’Hymne national du Camer (Foulassi, 1928).
Salutations spéciales, de notre part, aux pasteurs et ancien(ne)s venus du sud du pays. Y compris l’ex-Ministre, vétéran directeur en poste de l’œuvre médicale, Samson Ename Ename, tous présents à l’instant à Bafia...
Cela étant, en dépit de Boko Haram, la moins morose de nos actualités n’est autre que celle liée à certain joyeux Meva’a, le vieux Nègre du palais qui, récemment, s’est, urbi et orbi, emmêlé les pédales fourchues, après la rituelle poignée de main! Ex-Ministre des finances et du budget, qui s’illustra par son zeste d’arrogance infatuée, en sa (juteuse) clôture, en béton étanche et coulé, promptement érigée, dès sa nomination, autour dudit bloc administratif.
Lui qui, en trébuchant récemment, publiquement et solennellement, nous incline à revisiter la fresque du classique littéraire de f. Ferdinand Oyono, dont le moindre mérite est d’avoir su décrire le décorum en vigueur, de certaine joie, typiquement camerounaise, inhérente à la médaille arborée!
Ferme recommandation, lue la veille à la radio, à l’attention de tous les invités de ce Palais focal de l’Unité-Progrès-Démocratie, en abrégé, Upd, legs architectural du «grand camarade», le regretté Ahidjo.
(- Palais du Travail, d’ici peu, rassurez-vous, l’Histoire étant essentiellement dynamique!).
Cérémonies récurrentes, hautement protocolaires, programmées ce 08 janvier 2015 (jeudi).
Tenez! Ordres divers, parmi lesquels, le suprême : celui de la valeur. Mon œil!
Dites un peu, Citoyen(ne)s, combien comptons – nous et des grands officiers, et des commandeurs de tutti quanti, battant pavillon ‘Upd’, frère jumeau de ‘Pouvoir-Avoir-Paraître (Pap)’, admis, sans coup férir, à séjourner en la 11ème région nationale, pestilentielle, de Kondengui, leur décoration avec, non retirées, jusqu’en date?...
Reparlons, si vous convenez, de l’effervescente joie-là – Meva’a, en bulu – récemment reprise à Yaoundé en ce point focal du pouvoir, totalement excentrique! Désespérément éloigné du grand centre administratif. (Obsession sécuritaire, quand tu nous tiens!).
Structure institutionnelle qui, véritablement, génère imparablement le sous-développement, compte tenu de ce temps, aussi stupide, de la traversée, dossiers brûlants en main, chaque fois qu’il est question de cheminer, pour la très haute appréciation et l’éventuelle signature, des stratégies formulées, actives et opérationnelles de ce développement.
Spécificité yaoundéenne?
En voilà vraiment une, perçue à Camaroes, en cette «rivière des crevettes» où l’on s’en fout carrément des «ailes efficaces de l’Aigle», usages éprouvés des mesures séculières de rapprochement des pépites du pouvoir, sans lequel, en réalité, pas de développement possible!
Ralentissement, ô combien préjudiciable, tout aussi irresponsable, de la quête antique et essentielle de l’amélioration des conditions de vie, pourtant déclarée, une telle recherche qui, dans la réalité de l’action, n’a qu’à attendre par-ci, jusqu’à rester carrément, indéfiniment différée, voire, laissée de fait aux mains exclusives des seuls bailleurs occidentaux chez qui l’on continue, aussi et toujours, à aller s’agenouiller...
Revisitons, ultimement, le carrousel précité, tant arrosé et de vins et de mets, en plus de l’océan des fleurs pour la ‘Présidente’ en poste, en cette période même dite de guerre contre Boko Haram.
Présentation des vœux, ô, l’incontournable rituel à Monsieur, puis, à Madame, de part et d’autre du même Palais de l’Upd!
«Gros plan» - le tout dernier? - sur tant de ‘scintillances’, accrochées aux poitrines de certains distingués invités.
De quoi s’interroger, really, sur ce que valent au juste toutes ces clinquantes fanfaronnades!
Surtout! Lorsqu’on sait, au demeurant, qu’il suffit à tel «vieux Nègre» d’écrire son «j’ai l’honneur» à l’attention du grand Chancelier logé en ce palais, le tchoko à l’appui, pour en effet, obtenir, sans que cela ne reflète nullement de quelconque utilité sociale formellement établie, en dehors de la tyrannie de ce décret de 13h00, signé, lu, repris même à 17h00, ayant conféré des avantages de toute nature à gérer librement, aussi féru d’arrogance.
(Mais, Seigneur Dieu, on est vraiment où là ?).
Connaitriez-vous, Citoyen(ne)s, la médaille décernée à Rudolf Duala Manga Bell (1872-1914)? Pourriez-vous nous indiquer la villa, la voiture, le virement ou la décoration laissés par Ruben Um Nyobe (1913-1958)?
Qu’il est vraiment stupide, ce pays sans modèle, indéfiniment appelé à s’illustrer par la seule Meva’a (joie) de tel vieux Nègre, ivre de sa médaille au palais de l’Upd toutes les premières semaines de janvier; le nez, par-là, pointé à autant de vin-mets; présent tous les 06 novembre au village! Question de soûler proprement sa foutue gueule édentée, constamment et derechef!
Triangle territorial où, depuis des années, le salaire du médecin, commis à proroger la vie, demeure aussi congru, désespérément et toujours, en comparaison à celui, faramineux, du soldat armé, prêt à ôter des vies!
- Mais, pardi!, qu’on est vraiment con au Camer!
- Jusqu’à quand les crevettes, aussi naïves, voguant depuis des lustres en leur rivière, s’accommoderont-elles, sur leur route à vau-l’eau, à garder la réflexion en berne, et la précieuse raison, constamment ménopausée, au point de ne jamais douter du bien-fondé de la plus que vilaine «Union recréation» qu’est l’équipe en poste, si avide de louanges et d’argent trébuchant?
Y a-t-il de clinquant supérieur à celui de dire le ferme (et persistant) non, quitte à donner de sa vie pour le bien-être de tous, lorsqu’il faut tenir tête au diktat des vautours, intérieurs ou étrangers?
Quelle échelle des Pap, distillée depuis Mbida (1957), soit bientôt 60 ans (2017), par tant de décrets et/ou de lois, donnant droit à la seule jouissance effrénée (Meva’a) des avantages de toute nature!
«Le port des décorations, vivement recommandé, en ce Palais du Pap».
(- Idi Amin, où es-tu? - Bokassa, on te cherche!)...

Silas Maliga,                
© GP/RDMB, janvier 2015      




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